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CGT Inergy (Groupe Plastic Omnium)CHSCT..16/07/2013..Du Droit d'être bien au TRAVAIL...

Publié le par chsct cgt inergy

 

 

 

Du droit
d’être bien au travail

De la torture ?

L’étymologie du mot « Travail » le démontre, le mot latin « Tripalium » signifiait « Torture ». Il n’y a pas encore très longtemps, avant la péridurale, les femmes n’accouchaient pas, elles étaient en « travail » avec les douleurs que l’on sait.

Du droit d’être bien au travail

Si le travail est un marqueur de l’utilité sociale, parfois le seul pris en compte, il n’en reste pas moins que ceux et celles qui ont la chance d’en avoir un sont en droit d’y trouver, à défaut d’un épanouissement absolu, des conditions d’exercices qui ne remettent en cause ni leur santé psychique, ni leur dignité.

C’est ce que les législateurs ont voulu affirmer par la série de textes sur le stress et les diverses formes de harcèlement.

Des méthodes de management harcelantes

Une jurisprudence de novembre 2009 rappelle même que les « Méthodes de management » peuvent être jugées comme harcelantes. Il n’est pas anodin de constater que la structure employeuse incriminée est une association.

 

Le monde associatif est un des lieux ou se télescopent les contradictions de notre monde professionnel.

 

D’un coté le public et les bailleurs de fond attendent de plus en plus de « professionnalisme », de l’autre les bénéficiaires attendent plus d’engagement et de solidarité.

Logique de résultat et engagement humaniste des salariés, très souvent impliqués dans la cause associative, ont du mal à cohabiter. Les salariés se trouvent confrontés à un choc de valeurs déstabilisant.

 

Dans le monde marchand , ce choc existe également. Les obligations de rendement et de flexibilité se confrontent au goût de la « belle ouvrage » et à la fierté professionnelle.

Voici quelques unes de nombreuse tensions auxquelles sont confrontés les salariés en réponse au contraintes pesant sur les entreprises.

 

Ces entreprises, ou organisations, qui n’ont d’autre choix pour survivre, et donc conserver les emplois, que de s’adapter sans cesse à une clientèle qui veut tout, tout de suite et au meilleur prix.

 

Et ce parfois au prix de l’introduction de méthodes de management ou de production oublieuses de l’humain.

 

Les arrêts de travail, les inaptitudes, les rebuts de production, les baisses de qualité, les accidents, les dépressions sont des signes de mal-être au travail.

Au delà de l’observation ?

Nous avons les moyens d’interroger les organisations de travail pour que, par le dialogue, des solutions acceptables par tous soient mises en place dans les entreprises. Ce travail doit être fait par tous et pour tous, sans complaisance et sans tabous.

 

C’est l’objet de la méthode de prévention des risques par l’analyse des « tensions/régulations » développée par l’ ANACT à laquelle nos consultants sont formés.

 

Mieux vivre « au » travail pour mieux vivre « le » travail est devenu un enjeu de société. La prise en compte des risques professionnels est entrée dans les mœurs, nous devons faire en sorte que celle des Risques Psycho-Sociaux le soit rapidement.

Un intérêt commun

Toutes les organisations ont un intérêt à court et moyen terme à ce que les salariés vivent mieux « le » travail. Leur performance collective s’en trouvera renforcée. Il est des domaines où les intérêts des uns rejoignent ceux des autres.

   

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